Togo/AES : Le Président Faure GANSSINGBE s’est-il fait des ennemis en soutenant les pays du Sahel ?
Le Président de la République togolaise, Faure Essonzimna GNASSINGBE serait-il victime d’une rivalité exacerbée de la part des détracteurs de l’Alliance des Etats du Sahel ? Tout porte à croire que c’est bien le cas, vue les récentes allégations mensongères proférées à son encontre, tendant à l’opposer aux autorités du Burkina Faso.
Sa position face aux Etats de l’AES après la prise de pouvoir par les miliaires, dérange apparemment plus d’un au sein de l’organisation Sous Régionale et à l’externe de celle-ci. Il faut rappeler que le Togo a été le seul pays qui a soutenu publiquement et sans détour, les pays du Sahel frappés par les coups d’Etats.
Le leader togolais avait d’abord adopté une position neutre concernant les sanctions injustes et illégales de la CEDEAO contre ces Etats et a d’ailleurs ouvert ses frontières au Niger. Il s’est ensuite opposé clairement au plan d’agression orchestrés par certains dirigeants de la CEDEAO et leurs alliés contre le Niger, et a refusé toute tentative de déstabilisation d’un pays frère et voisin, à partir de son territoire.
Ce comportement de solidarité et de fraternité, animé par la recherche de la paix et de la stabilité dans la sous-région, lui a valu une confiance solide des présidents de transition et de leurs peuples. Il a donc joué un rôle important dans la médiation entre le Mali et la Côte d’Ivoire dans l’affaire des soldats ivoiriens inculpés au Mali. Il continu à ce jour, de faciliter le dialogue entre le Niger et l’organisation communautaire.
Dire que celui qui a toujours prôné la paix et la stabilité dans la sous-région et l’a démontré à mainte reprise par des actes concrets serait aujourd’hui à l’origine ou complice d’un plan d’agression ou de déstabilisation contre l’Etat burkinabè, ne peut qu’être une manœuvre de l’ennemis de la paix et surtout de l’AES.
Le Togo faisant obstacle à l’aboutissement des plans de déstabilisation des pays frères, doit être discrédité à tout prix. C’est le propre des ennemis du Faso et de l’AES. Des parrains du terrorisme qui n’épargne non plus le Togo. L’idée de ses comploteurs est de fragiliser les relations qu’entretiennent les deux pays frontaliers, afin de pouvoir poser les pions contre la transition.
C’est peine perdue. Le degré de confiance entre les peuples et les autorités des deux pays frères et voisins, a atteint un niveau supérieur, inébranlable.
Komlan Boumbé
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